Les infections à chlamydia sont dues à des bactéries (Chlamydia trachomatis). Elles font partie des infections sexuellement transmissibles les plus répandues en Europe
L’infection peut être transmise lors d’un rapport sexuel oral, vaginal ou anal. Les bactéries se trouvent sur les muqueuses. Le sperme et les sécrétions vaginales ne contiennent pas de bactéries susceptibles de provoquer une infection à chlamydia.
Femmes:
Hommes:
On peut contracter une infection à chlamydia par toutes les muqueuses concernées par les relations sexuelles (vagin, urètre masculin, anus/rectum et pharynx). On ne remarque généralement pas que l’on est infecté. Toutefois, même en l’absence de symptômes initiaux, les infections à chlamydia peuvent avoir des conséquences à long terme. Chez la femme, elles peuvent entraîner une inflammation pelvienne ou des adhérences des trompes de Fallope et, par conséquent, des grossesses extra-utérines ou la stérilité. Chez l’homme, elles risquent de provoquer, dans de rares cas, une épididymite pouvant également être à l’origine d’une stérilité.
Une infection pendant la grossesse est susceptible de provoquer un accouchement prématuré. Les nouveau-nés peuvent être contaminés par leur mère pendant l’accouchement et présenter alors une conjonctivite ou une pneumonie.
On diagnostique une infection à chlamydia par un frottis de la muqueuse touchée (vagin, anus, pharynx ou urètre masculin) ou par un test urinaire, mais cette méthode est moins fiable (moins «sensible»), c’est-à-dire qu’elle ne permet pas toujours de détecter l’infection. Et un test urinaire ne convient pas pour rechercher une infection de l’anus ou du pharynx.
On traite une infection à chlamydia par des antibiotiques.
Il convient de déterminer avec le médecin qui pourrait être à l’origine de l’infection et à qui elle pourrait déjà avoir été transmise, puis d’informer du diagnostic ces partenaires sexuels, afin qu’ils puissent se faire examiner et traiter si nécessaire. Dans le cadre d’une relation sexuelle régulière, les partenaires sexuels doivent suivre le traitement simultanément, pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre (effet «ping-pong»). Un traitement simultané permet aussi de se passer de préservatifs.
Les préservatifs diminuent le risque d’infection par des chlamydias, mais ne le suppriment pas totalement. L’important est de diagnostiquer et de traiter l’infection à temps.
Par conséquent, les personnes qui changent souvent de partenaires sexuels ou qui en ont plusieurs durant la même période doivent parler avec leur médecin ou un autre professionnel de la santé du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles, et demander s’il est nécessaire de faire certains tests.
En cas d’infection, le site internet lovelife.ch propose des astuces pour informer les partenaires.